Activités spontanées

Quête d’identité et épanouissement dans l’instant présent

Constat

  • Les enfants ont besoin de jouer avec pour seule motivation le plaisir immédiat, sans finalité consciente.
  • Les enfants ont besoin d’expérimenter et de gagner en autonomie.

Nos objectifs

  • Permettre à chaque enfant de diversifier ses découvertes pour identifier ce qui l’anime (s’il veut cuisiner pendant 3 jours, grand bien lui fasse tant qu’il respecte le cadre qui le sécurise lui et ses copains).

Actions concrètes

  • Aménager l’espace, mettre à disposition un maximum d’outils d’exploration en libre accès.
  • Créer des boites dites « autonomes » (avec le contenu adéquat pour que l’enfant puisse l’appréhender seul).
  • Accompagner si besoin (sans guider, juste pour aller au-delà de ce qui limite l’enfant dans son ascension)…

L’activité spontanée est un pilier des pédagogies dites « nouvelles ». En réalité, elle a toujours existé, mais s’est affirmée comme outil de travail par des pédagogues tels que Maria Montessori ou Célestin Freinet. Il est question de la mise en action d’un ou plusieurs individus de manière autonome et sans injonction extérieure (cette approche s’oppose à l’activité dites « dirigée »).

NB : il faut comprendre que tous les enfants ont des activités spontanées. Ils n’ont pas besoin d’adultes pour jouer seuls ou entre eux. Les enfants laissés en « temps libre » s’adonnent spontanément à des activités qui leur plaisent sur le moment. Utiliser l’activité spontanée comme outil pédagogique est un choix qui repose sur la conviction que ces moments d’activités libres peuvent être aussi riches en apprentissages que les activités « organisées » et contraintes dans le temps…

Concrètement, l’équipe d’animation ne propose plus un planning, elle n’est plus dans une posture de proposition d’activités, elle offre des opportunités d’apprentissage via l’aménagement de l’espace pour que l’enfant puisse créer lui-même son animation… Il n’est pas question d’appauvrissement des activités (les enfants sont simplement libres de saisir ses opportunités ou d’initier autre chose). Pour que ce fonctionnement ait un réel intérêt pédagogique, il faut amener des zones d’activités attractives et variées... Autrement dit, tout repose sur la liberté de choix de l’enfant qui peut ainsi, gagner en autonomie (Pour autant, il reste un cadre, ce n’est pas une démarche laxiste). Les projets d’enfants prennent tout leur sens dans ce type de fonctionnement et l’animateur garde un rôle clef, celui de l’accompagnement

Bien évidemment, il est essentiel de sensibiliser les parents à cette démarche, qu’ils puissent comprendre qu’il est question des intérêts de l’enfant…